La commission européenne accuse Google d’abuser de sa position dominante
Les accusations de la commission européenne sur Google sont axées sur l’abus dominant du moteur de recherche. Microsoft rassemble autour de lui des sites qui entonnent les mêmes rengaines que Google est en défaut par rapport à son image de grande firme.
Mais la Fédéral Trade Commission a estimé que le moteur de recherche n’a pas eu de position dominante. Les charges portées contre le géant de l’Internet se trouvent ainsi déliées malgré les cris de refus de Microsoft et ses acolytes.
La commission européenne refuse la décision.
Le porte-parole de la commission européenne, Michael Jennings, a fait savoir que l’implication de Google dans un abus de position dominante n’est pas discutable. Par suite, les enquêtes menées jusqu’ici vont se poursuivre et les discussions avec Google seront menées à termes par des experts qui seront chargés de l’affaire.
Google aurait favorisé ses propres services au détriment des autres moteurs qui tentent d’obtenir un équilibre pour un partage égal des acquis. L’accusation contre Google le porterait à verser la forte somme de quatre milliards de dollars.
Mais Google avait enregistré une victoire importante aux Etats-Unis. Les manœuvres de Google ont fait subir à ses concurrents des pertes importantes de vitesse, mais les lois américaines sur les concurrences n’ont pas été violées à travers ces compétitions.
Google rectifie ses pratiques
Les adversaires de Google se mobilisent pour l’accuser d’avoir favorisé systématiquement ses services dans les résultats des recherches effectués par les internautes. Les sites e-commerce et les services de réservations des avions se placent en première ligne pour se faire entendre que l’algorithme du moteur les a classés d’une façon injuste.
De ce fait, Google doit rectifier ses positions face aux accusations lancées contre elle. Sous l’influence de la Fédéral Trade Commission, Google va réorienter ses gestes afin d’apporter un minimum de changements dans ses attitudes.
Par la suite, elle a commencé par apporter des modifications à ses pratiques. Les critiques d’Yelp se portaient sur l’appropriation des avis déposés par ses membres. A partir de maintenant, l’intégration des contenus directement sur les pages de Google peut être refusée.
En plus, Google accepte que les annonceurs sous la plate-forme de mots-clés AdWords puissent importer des données pour les exporter vers des interfaces publicitaires concurrentielles. Enfin, la firme s’est engagée à autoriser sous licence, l’utilisation de certains brevets mobiles acquis quand elle a acheté Motorola.
Critiques sur l’accord entre Google et le FTC
L’accord entériné entre Google et le Fédéral Trade Commission suscite de nombreuses polémiques. Des hauts responsables des firmes concurrentes arrivent à dire que Google bénéficie d’un atout particulier de par son statut de géant de l’Internet. La commission l’aurait accordé un traitement de faveur qui a donné à Google la victoire facile face à ses adversaires.
Or, son comportement anti-concurrentiel doit être réprimandé des peines conformes aux situations juridiques en vigueur. Au fait, toutes les polémiques se résument dans l’espoir d’une attitude ferme de la commission européenne qui se prononcera dans les prochains jours.
Beaucoup d’experts se mobilisent pour suive de près l’évolution du problème. La société Annenberg Innovation Lab. se préoccupe à publier tous les mois ce rapport, afin d’entendre parler des réactions des grandes firmes publicitaires en ligne.