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La Doctrine Sociale de l’Eglise et l’internet





Le célèbre astronome polonais, Nicolas Copernic, qui a découvert le système héliocentrique où le soleil est le centre du système solaire, et autour duquel, gravitent la Terre et les autres planètes, a été qualifié d’hérétique par  les officiels de l’église catholique.

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À l’époque, ces derniers s’appuyaient sur le système de Ptolémée, un astronome égyptien. Il affirmait que la Terre était le centre de l’Univers et que toutes les planètes avec le soleil, tournent autour d’elle.

Le système de Ptolémée, bien qu’admis par l’ensemble de la communauté scientifique, politique et religieuse, contemporain de Nicolas Copernic, présentait pourtant une faiblesse remarquable pour les explications des mouvements des astres dans le cosmos…

Plusieurs scientifiques butaient sur des problèmes inattendus, lorsqu’ils voulaient utiliser ce système pour expliquer certains phénomènes astronomiques. C’est le cas évident des planètes Mars et Vénus qui ont la même période de révolution que le soleil autour de la Terre.

Ce principe est tout à fait contraire au système de  Nicolas Copernic qui affirme que plus une planète est éloignée du soleil, plus son temps de révolution est grand. Les découvertes postérieures du dix-huitième siècle, ont permis de constater d’une façon certaine et sans apanages d’erreur, que le système solaire composé du soleil, des planètes et des astéroïdes, a pour centre le soleil. Un mouvement de révolution autre de cet astre anime chaque corps céleste. Si le Pape Paul V, avec le collège ecclésiastique réfutait d’une façon catégorique ce qu’on appelle la révolution copernicienne, c’est parce que la recherche et la technologie de leur temps, ne permettaient pas encore d’apporter des preuves suffisantes pour rejeter le système géocentrique de Ptolémée.

Les œuvres missionnaires et les moyens matériels

Si l’on se réfère aux origines des œuvres et missions accomplies par les tenants de la toute première doctrine, par laquelle le monde actuel se détend librement à travers les programmes et manifestations spirituels, on peut garder dans l’esprit que les missions évangéliques et les tournées spirituelles s’effectuaient exclusivement par des moyens simples, comme les longues marches à pied, les voyages sur des bateaux de conception archaïque, l’utilisation des animaux comme monture de longues portées, les annonces et appels dans les lieux publiques ou privés, les invitations à travers les rues.

Le début de l’ère chrétienne n’a pas été surchargé par l’utilisation des moyens matériels sophistiqués. L’avènement ou l’implantation d’une église ne s’octroyait que de ridicules moyens qui démontraient  le caractère rudimentaire des supports utilisés à l’époque.

Mais nous connaissons tous que ces faibles moyens ne sont jamais parvenus à arrêter le développement prodigieux des actions missionnaires. Les précurseurs de la philosophie nouvelle relatée au sein de la doctrine enseignée par Christ s’intensifiait d’une façon indéniable, pour conquérir de nouveaux espaces. Des adeptes alignés dans le rang des convertis, s’introduisent avec leur foi dans une nouvelle vie de consécration, allant de l’ignorance spirituelle à une communauté de croyants fortement enracinés dans les préceptes des Saintes Ecritures.

Le souverain Pontife et l’internet

Actuellement, plus de quatre cent ans après, le Pape Benoît XVI, comme presque la totalité des citoyens du monde, n’a pas connu de complexe en manipulant son iPad pour lancer des appels et recommandations aux fidèles.

Chef d’un Etat dont les propriétés physiques et morales se focalisent exclusivement dans la préparation spirituelle de ses membres, avec des relations interactives dans les missions auxquelles ils sont appelés, le Pape Benoît XVI a pour seul mobile les rennes spirituels pour maintenir ses relations avec la communauté religieuse.

Les œuvres spirituelles auxquelles il s’associe, demandent des moyens matériels forts. Mais si l’efficacité partout de l’internet qui gravit et occupe les milieux pontificaux et administratifs est incontestable, la question est de savoir si l’utilisation de cet engin et des matériels informatiques n’est-il pas contraire aux règles et à la Doctrine sociale de l’Eglise ?

Plus précisément, la manipulation  et la volonté d’utiliser les nouveaux matériels technologiques sont-ils compatibles à la doctrine inspirée dans la Bible ? Est-ce qu’il n’y a pas de désaccord, même de principe, entre le domaine purement spirituel sur lequel est assis le Pontificat, et les moyens technologiques modernes en vogue actuellement, et dont l’utilisation bénéficie d’un libre accès dans chaque domaine?

L’histoire va retenir que le Souverain Pontife n’a pas hésité à avoir recours aux moyens techniques modernes pour sa mission d’exhortations spirituelles au sein de la grande communauté chrétienne. Les systèmes de transports, les moyens audiovisuels, les appareils d’informations et de communications, la logique éditoriale et écrite, sont pris en masse pour être intégrés dans le but de  couvrir les missions d’évangélisation et des visites effectuées par le Pape et ses proches collaborateurs. Le développement de l’informatique, dans ses aspects et tendances actuelles, rassemble pour des œuvres communes, les citoyens sans exception, à rédiger une  histoire dont le profil se dégage autour des milliards d’internautes adhérents.

Le christianisme reste dans ses concepts  pour proposer une visualisation sans aberration spirituelle de la société, tout en transcendant les domaines de la science et de la technologie.

Mais comment se fait-il qu’actuellement, tous les moyens utilisés dépassent même les limites de l’entendement avec les outils informatiques les plus modernes, alors que les valeurs acquises au niveau de la discipline, du sens moral, du respect des citoyens, de l’exercice des valeurs morales et traditionnelles, de l’exercice des droits, se trouvent périmés jusqu’à la débâcle morale de la société d’aujourd’hui ?

L’utilisation des nouveaux produits très modernes, concrétisés par des concurrences industrielles et commerciales de toutes les dimensions, ne doit-elle pas être condamnée par les officiels religieux à l’image de la révolution copernicienne ? Le système de Ptolémée ne figurait dans aucune source biblique.

Les documents historico-bibliques ne mentionnaient aucune trace de l’utilisation de ce système comme moyen d’exhortations ou d’enseignements destinés à soutenir et aider les faiblesses spirituelles apparues chez les membres. Il s’agit d’une doctrine scientifique, élaborée par une astronome, ayant du talent dans ses réflexions et applications, mais que malheureusement, le système est carrément faux. Et pourtant, il a été farouchement défendu par le pape et son entourage.

Le christianisme primitif, enrichi par ses  méthodes, ses moyens et ses réussites, ne doit-il pas être conservé, sans se soucier de faire appel au progrès de la science et de la technologie ? Ne faudrait-il pas voir et considérer que les argumentations matérielles sont parfois la source d’un échec spirituel?

Il est évident que si de telle option sera appliquée, le domaine de l’internet va souffrir de la perte de  plus de cent cinquante millions de ses membres. Chose inimaginable !





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