Shuttelworth qui souhaite rendre accessible Internet aux millions d’Africains, est absolument persuadé que le logiciel libre est capable de réduire de manière considérable le coût d’un ordinateur pour les écoles et les foyers d’Afrique. « A terme, l’open source est la plate-forme du futur. (…) C’est une de ces énormes vagues qui raflent tout sur leurs passages – comme Internet. » a t’il déclaré lors d’un entretien à l’agence Reuters.

L’Open Source est gratuit ou presque

Même si Open Source n’est pas synonyme de gratuité, il en va souvent dans ce sens et lorsqu’un logiciel n’est pas gratuit il est indéniablement moins onéreux qu’un logiciel propriétaire. C’est un atout non négligeable pour les petites entreprises africaines qui pourrait ainsi profiter du système.

Il en va de même dans les écoles où il serait possible aux élèves de retrouver les mêmes applications chez eux qu’à l’école sans avoir à sortir des sommes d’argent considérable comme c’est souvent le cas pour les logiciels propriétaires et ainsi ce même élève pourrait partager ses nouveaux acquis avec ses parents, sa famille ou même ses amis.

Seulement, le sud-africains Mark Shuttleworth n’est pas le seul en Afrique. En effet, le géant de l’informatique Microsoft est lui aussi en quête d’un marché qui s’accroît progressivement. Ce dernier a d’ailleurs fondé 284 centres informatiques dans diverses municipalités d’Afrique du Sud dans le cadre d’un projet touchant des milliers de personnes et n’hésite pas à traduire en langues africaines son actuel système d’exploitation phare, Windows XP.

Des avis différents…

Certaines critiquent visent à dire que l’Open Source ne rendra pas la tâche facile aux utilisateurs qui rechercheront de l’aide alors que les logiciels propriétaires, eux, sont obligés d’apporter des réponses et des solutions aux problèmes. De telles affirmations auraient de quoi vexer plus d’un linuxien tant la réactivité de la communauté Ubuntu est exemplaire. Un des gros avantage et non négligeable de l’Open Source est la traduction des applications gratuitement dans des dialectes locaux.

« Pouvez-vous imaginer apprendre à utiliser un ordinateur et avoir à le faire dans une langue que vous ne parlez pas ? – tout le monde ne parle pas anglais  » a indiqué Thoko Mokgosi, directeur exécutif de Hewlett-Packard en Afrique du Sud. Cette dernière société qui continue de travailler avec Microsoft, fait cependant la promotion des logiciels libres dans ce pays.

PS : Pour information il est intéressant de savoir qu’Ubuntu est le nom bantou – langue en Afrique du Sud – pour désigner une idéologie qui s’articule autour des relations et des obligations des Hommes les uns envers les autres

Source: Infos du net